L’Initative NoBillag sera votée le 4 mars prochain. Si cette
dernière passe, c’est tout le paysage sportif suisse qui s’en trouvera bouleversé.
La SSR dont la RTS fait partie, diffuse en moyenne 2000 heures par an, répartis-en
50 disciplines différentes. Une offre unique au monde et enviée par de
nombreuses chaines étrangères sans parler des grands groupes européens.
À titre d’exemple. En 2014, lors des Jeux Olympiques de
Sochi, la seul RTS à Genève à diffusé plus de 400 heures de sports en ligne via
sa plateforme rtssports.ch, en comptabilisant les 160 heures des Jeux Olympiques
ont arrives à plus de 600 heures sur le seul canal internet, répartis-en 24
sports différents. Ajouté aux nombreuses heures diffusées sur le canal
télévisuel RTS Sport, la chaîne diffuse près de 2000 heure de sports par an ! Une offre unique, qui ne coûte que 1,12
francs par jour de diffusion actuellement, soit 408 francs par an. Avec la
baisse promise de la redevance à 365 francs par la conseillère fédéral Doris
Leuthard, la diffusion ne coûtera plus que 1 francs/jour. Aucun opérateur privé
ne propose actuellement une offre aussi complète et varié. Avec ses collègues Alémanique
de SRF et Tessinois de RSI, la RTS est leader mondial de la diffusion sportives.
Au-delà des chiffres, le paysage sportifs suisse et certaines
compétitions pourrais pâtir de la disparition de la SSR. Car cette dernière
assure également la captation des images de nombreuses événements sportifs,
images qu’elle vend ensuite aux diffuseurs Suisse ou étranger telle qu’Eurosport
en France ou MySports, la chaine sportive de Swisscom.
Dans le sport qui nous intéresse, le ski, de nombreuse
compétition en Suisse seront en danger voire risque même de disparaître. Wengen,
Adelboden ou encore Crans-Montana en course pour une organisation éventuel des
championnats du monde, seront en danger. Car les organisateurs comptent sur la
SSR pour la diffusion des compétitions et la visibilité des sponsors qui la financent.
Sans diffuseur, les sponsors risquent de s’en détacher et le public présent sur
place n’y suffira pas. Y croire, c’est
croire qu’un avion privé de carburant peut encore voler.
Les grands groupes et autre diffuseur achète les images à
SSR car cela coûte bien moins chère que de les réaliser eux-mêmes. La captation
du ski ou même du sport en général, est complexe et nécessite dans le cas du
ski alpin, une infrastructure importante avec notamment des caméras placé le
long des pistes. Le sport Suisse se limitera donc à certaines disciplines donc
les recettes se chiffre en millions de francs et rapport suffisamment au diffuseur
telle que le hockey ou le football pour ne prendre que ces exemples.
Le sport en Suisse
est fédérateur et lie notre pays, le public vibre derrière Lara Gut ou Wendy
Holdener. La Romandie pourra encore compter sur Eurosport pour voir les
compétitions étrangères mais pas celle qui se déroule sur notre propre
territoire faute de production ! un comble !
Ce blog continuera de vous faire partager l’actualité du
ski alpin que l'initiative passe ou non, il n’a pas non plus vocation a orienté
d’une quelconques manières le vote de ses visiteurs, mais nous pouvons
toutefois vous conseiller de bien réfléchir le 4 mars prochain, car l’avenir du
sport suisse est entre vos mains.