Vancouver, Pékin, Londres, Sotchi. Depuis
nombre d’année, qu’il soit d’hiver ou d’été, les Jeux olympiques ont fait
parler d’eux, autant pour les exploits sportifs qui s’y déroule, que pour leur
organisations. Leur cout notamment fait couler beaucoup d’encre, mais également
leur attribution à certains pays, qui par leur politique ou leur comportement
sur la scène international, ne sont pas toujours à même de respecter les droits
internationaux, et de fait ne font pas l’unanimité auprès de la population
mondial.
Parlons argent
L’un des problèmes fondamentaux des Jeux,
réside dans leurs couts parfois astronomiques. Infrastructures sportives,
logements pour les délégations et les athlètes, bref, la facture peut
rapidement prendre l’ascenseur. D’autant plus que la plupart du temps, les pays
qui les accueillent ne disposent souvent pas des infrastructures sportives
nécessaires qu’ils doivent donc construire.
Cela impute de manière importante les budgets
alloué aux jeux, rendant de ce fait difficile leur acceptation par la
population en général. Selon les cas, les budgets alloués à la construction des
infrastructures sportives peuvent passer du simple au triple ! Les
chiffres cités en exemple donnent une idée plus précise :
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Vancouver
2010 : 1,4 milliard d’euro (hiver)
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Pékin
2008 : 26 milliard d’euro (été)
-
Londres
2012 : 11,5 milliard d’euro (été)
-
Sotchi 2014:
36 milliard d’euro (hiver)
À Vancouver, les Jeux se sont déroulés dans des
infrastructures déjà existantes, qui le Canada n’a fait que moderniser, ce qui
explique la facture relativement basse, par rapport au Jeux des années
suivantes.
Cependant, c’est lors des Jeux de Sotchi en
Russie que le vase à débordé. Ville du bord de la mer noir, cette station
balnéaire, est totalement dépourvue des infrastructures nécessaires au
déroulement des compétitions et doit donc bâtir à partir de rien ce qui fait
exploser les couts. La taille des infrastructures, et les accusations de
corruption en Russie ainsi qu’aux seins même du CIO, qui elle, traine depuis
plusieurs année, n’arrangeront rien à la facture final qui deviendra la plus
chère de toutes l’histoire des Jeux modernes. D’autant que l’attitude la Russie
sur la scène politique internationale n’est pas au beau fixe et que les appels
au boycott n’ont rien arrangé.
Bref, sport et politique se mêle souvent
formant ainsi un mélange parfois explosifs, les pays organisateurs souhaitant
tiré des bienfaits des Jeux sur la scène international en profitant parfois
pour adoucir leur images, parfois au mépris des sportifs.
Tiré les leçons de
Sotchi ?
Les Jeux de Sotchi vont faire parlés d’eux
pendant longtemps pour leurs couts astronomiques et les accusations de
corruptions ne sont pas prêtes de s’éteindre. Aux CIO d’en tiré les conclusions
qui s’impose et de proposer une reforme en profondeur de sont fonctionnent
interne et la procédure d’attributions des Jeux, en appliquant des règles
d’organisations concrètes et applicables.
Cependant, tout n’est pas si simple, car seul
le CIO ne peux rien contre les candidatures parfois délicates de pays à la
politique parfois douteuses à part les refusés. Si les jeux ne devaient être
organisés que dans des pays qui respecte à la lettre les droits internationaux,
il n devrait pas en rester beaucoup. Encore que, ces derniers se retrouveront
sous la pression de leur population pour éviter une explosion des couts, et
donc un nouvel emballement politique et économique. Un problème complexe qui
mettra du temps à se résoudre.
Mais le CIO n’a pas attendu ce temps pour
proposer une liste de mesures visant à rendre les Jeux plus agréables et
acceptables pour les populations de pays candidats. Baptisée, « Agenda Olympique 2020 », cette
liste de 40 propositions vise à servir de feuille de route pour les années à venir
afin de ramener les Jeux olympiques à une taille plus humaine.