lundi 12 février 2018

J.O 2026, comparaison n'est pas raison

Le 10 juin prochain, les Valaisans et Valaisanne voteront sur un crédit de plusieurs millions de francs en vue d’une candidature de la Ville de Sion pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2026. Or selon un sondage Tamedia, la population n’en veux pas.

Gigantisme, coût et rentabilisation des investissement sur le long terme font notamment peur au gens. Des arguments dont se servent d’ailleurs les partisans du non dans leur campagne Il est vrai que de nombreuse ville ont peiné dans la rentabilisation des installations construites spécialement pour les Jeux et les nombreux reportages des médias sont là pour le démontrer.  Cependant, le gigantisme des précédent Jeux Olympiques et souvent dû à la construction d’installation inexistante et parfois démesurée et les Jeux de Sotchi en 2014 en sont le parfait exemple. Installation gigantesque construit à partir de rien devenues subitement désuète, accusation de détournement de fond ou pot de vin, bref, les comparaisons négatives ne manque pas.

Mais comparaison n’est pas raison. Les Jeux Olympiques en Russie, plus belle exemple de démesure, se sont déroulés sur un site presque vierge et les organisateurs, et pas seulement, ont fait construire des installations démesurées comprenant ligne de chemin de fer, centrale électrique, aéroport…etc. cumulant 50 milliards de dollars d’investissement.

La Suisse, pays du sport international dispose d’installation déjà existante sur sont territoire et pas seulement en Valais qui corresponde au besoin des athlètes pour les compétitions Olympiques et limites de faites les investissements nécessaires en installation sportives. Les pistes de ski notamment sont déjà construite à Crans-Montana et homologuées coupe du monde par la FIS. D’autres installation existe en Suisse pour accueillir le saut à ski comme à Engelberg. Repartir les compétitions sur le territoire permettrait de réduire les coûts sans construire d’importante installation supplémentaire et le réseau ferroviaires performant du pays mis à contribution pour déplacer les spectateurs. Exploitant ainsi des constructions existantes qui ne nécessiterait que pas ou peu d’investissement pour leur adaptation aux normes olympiques. Cela correspond également à l’agenda 2020 du CIO.

Défendre une candidature à certes un coût important pour les villes candidates mais l’investissement sur long terme n’est pas négligeable. La suisse à une longue tradition d’accueil de compétitions sportives international et l’organisation des Jeux permettrait d’accueillir des compétitions importantes pas la suite en Valais ou ailleurs. Des installations démontables sont également réalisables, à titre de comparaison, pour la fête des vignerons en 2019, une arène de 20 000 places digne d’un stade de foot est prévue pour une durée d’un mois environ. Même si les deux événements sont différents, cette fête prouve qu’il est possible de construite des structures provisoires d’importance conforme aux attentes du public et démontable par la suite. 


Gageons que les arguments des partisans des Jeux Olympiques Sion 2026 sauront séduire la population Valaisannes et helvétiques. La campagne, elle, ne fait que commencé.