samedi 30 janvier 2016

La descente de Kitzbühel tient à un coup de fil

La descente de Kitzbühel continue de faire jaser au sein du cirque blanc. Cette fois, c’est Peter Schröcksnadel président de la puissante fédération Autrichienne de ski qui confie dans une interview à la presse Autrichienne repris notamment par France 3 info, que le super-combiné disputé le vendredi serait de trop dans le programme de la station Autrichienne et fatiguerais les coureurs avant la descente prévue le lendemain.

Organisé à Kitzbühel depuis 2014 sous la forme d’un Super-G le matin et un slalom l’Après-midi dont on cumule les temps, le combiné-alpin – son nouveau nom – c’est déroulé vendredi avec un Super-G et un combiné-alpin soit une manche supplémentaire. Le président de l’OSV préconise le retour à la formule disputée jusqu’en 2013 soit une manche de descente et de slalom qui ont valeur de combiné simple. Une formule qui avantagerais cependant les descendeurs. 

De fait, le même article du matin fait état de plusieurs grognent des athlètes ayant disputés la descente. Et notamment Hannes Reichelt, lui-même blessé après une lourde chute. En conférence de presse, l’Autrichien dit ne pas comprendre la décision de la FIS de stoppé la course après 30 coureurs alors que deux favoris avaient déjà été éjecté de la piste, la FIS à laisser dix coureurs descendre avant de mettre un terme à la course laissant les athlètes restant regagné leur hôtel sans avoir pu courir.

L’explication à l’étrange décision de la FIS est à chercher dans un coup de fil. Comme le révèle le matin aujourd’hui, l’Autriche exerce habituellement une pression importante sur la FIS lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. Cette fois, un simple coup de téléphone aurait suffi à faire basculer la manche de descente. Après la chute d’Aksel Lund Svindal parti avec le dossard 19, le président de l’OSV à décrocher son téléphone pour demander à Markus Wenger responsables des courses masculines de la FIS de mettre un terme à l’épreuve alors que les 30 coureurs nécessaires pour valider la course ne c’était pas encore élancer. Aucun Autrichien n’était parmi le top 5. De fait, la course a été stoppé après le dossard 30 porté par l’Autrichien Vincent Kriechmayr arrivé 7e.  Un comportement discutable et difficile à accepter pour les autres nations du ski alpin.