mardi 18 novembre 2014

Vers une réforme des J.O ?

1ere partie d'une série d'article consacrer au Jeux Olympiques.

Vancouver, Pékin, Londres, Sotchi. Depuis nombre d’année, qu’il soit d’hiver ou d’été, les Jeux olympiques ont fait parler d’eux, autant pour les exploits sportifs qui s’y déroule, que pour leur organisations. Leur cout notamment fait couler beaucoup d’encre, mais également leur attribution à certains pays, qui par leur politique ou leur comportement sur la scène international, ne sont pas toujours à même de respecter les droits internationaux, et de fait ne font pas l’unanimité auprès de la population mondial.

Parlons argent
L’un des problèmes fondamentaux des Jeux, réside dans leurs couts parfois astronomiques. Infrastructures sportives, logements pour les délégations et les athlètes, bref, la facture peut rapidement prendre l’ascenseur. D’autant plus que la plupart du temps, les pays qui les accueillent ne disposent souvent pas des infrastructures sportives nécessaires qu’ils doivent donc construire.

Cela impute de manière importante les budgets alloué aux jeux, rendant de ce fait difficile leur acceptation par la population en général. Selon les cas, les budgets alloués à la construction des infrastructures sportives peuvent passer du simple au triple ! Les chiffres cités en exemple donnent une idée plus précise :

-          Vancouver 2010 : 1,4 milliard d’euro (hiver)
-          Pékin 2008 : 26 milliard d’euro (été)
-          Londres 2012 : 11,5 milliard d’euro (été)
-          Sotchi 2014: 36 milliard d’euro (hiver)

À Vancouver, les Jeux se sont déroulés dans des infrastructures déjà existantes, qui le Canada n’a fait que moderniser, ce qui explique la facture relativement basse, par rapport au Jeux des années suivantes.

Cependant, c’est lors des Jeux de Sotchi en Russie que le vase à débordé. Ville du bord de la mer noir, cette station balnéaire, est totalement dépourvue des infrastructures nécessaires au déroulement des compétitions et doit donc bâtir à partir de rien ce qui fait exploser les couts. La taille des infrastructures, et les accusations de corruption en Russie ainsi qu’aux seins même du CIO, qui elle, traine depuis plusieurs année, n’arrangeront rien à la facture final qui deviendra la plus chère de toutes l’histoire des Jeux modernes. D’autant que l’attitude la Russie sur la scène politique internationale n’est pas au beau fixe et que les appels au boycott n’ont rien arrangé. 

Bref, sport et politique se mêle souvent formant ainsi un mélange parfois explosifs, les pays organisateurs souhaitant tiré des bienfaits des Jeux sur la scène international en profitant parfois pour adoucir leur images, parfois au mépris des sportifs.
 
Tiré les leçons de Sotchi ?
Les Jeux de Sotchi vont faire parlés d’eux pendant longtemps pour leurs couts astronomiques et les accusations de corruptions ne sont pas prêtes de s’éteindre. Aux CIO d’en tiré les conclusions qui s’impose et de proposer une reforme en profondeur de sont fonctionnent interne et la procédure d’attributions des Jeux, en appliquant des règles d’organisations concrètes et applicables.

Cependant, tout n’est pas si simple, car seul le CIO ne peux rien contre les candidatures parfois délicates de pays à la politique parfois douteuses à part les refusés. Si les jeux ne devaient être organisés que dans des pays qui respecte à la lettre les droits internationaux, il n devrait pas en rester beaucoup. Encore que, ces derniers se retrouveront sous la pression de leur population pour éviter une explosion des couts, et donc un nouvel emballement politique et économique. Un problème complexe qui mettra du temps à se résoudre.

Mais le CIO n’a pas attendu ce temps pour proposer une liste de mesures visant à rendre les Jeux plus agréables et acceptables pour les populations de pays candidats. Baptisée, « Agenda Olympique 2020 », cette liste de 40 propositions vise à servir de feuille de route pour les années à venir afin de ramener les Jeux olympiques à une taille plus humaine.