dimanche 9 février 2014

Matthias Mayer se pare d'or

Matthias Mayer 23 ans, se pare d'or et remporte le titre suprême dans la discipline reine du ski alpin. L'Autrichien permet à sont pays de fêter le 7e titre dans la discipline 12 ans après le sacre de Fritz Strobl à Salt Lake City et devancé l'Italien Christof Innerhofer et le Norvégien Kjetil Jansrud. Alors qu'il ne comptait jusqu'a aujourd'hui que deux podium en coupe du monde, il rejoint les Didier Défago, Antoine Dénériaz, Jean-Luc Crétier et autre Tommy Moe, tous sacré devant les grands favoris.

Cependant, le skieur de 23 ans n'est pas un inconnu, souvent au avant postes depuis plusieurs années, Matthias Mayer fait partie des plus sûrs espoirs de l'équipe autrichienne, même si il n'a jamais eu la joie de gouter à la victoire en coupe du monde il compte 2 seconde place en Super-G. Le fils d'Helmut - ancien vice-champion olympique du super-G en 1988 - fait donc partie des espoirs du pays du ski et figurait donc parmi les candidats à la médaille aujourd'hui en se montrant à l'aise lors des entrainements. Les grands favoris du jour, Aksel Lund Svindal de tous les podiums de descente depuis le début de la saison, et Bode Miller, n'ont pas réussi à tenir leur rang, le premier termine en chocolat (4e à 0"29) et l'Américain échoue au 8e rang.

La Suisse déçue
Favoris Suisse, Carlo Janka manque la médaille, placé parmi les meilleurs après de très bon entrainements, il échoue à la 6e place (diplôme olympique) s'emmêlant les bâtons dès la poussée il doit corriger sa trajectoire et perd du temps et beaucoup de vitesse «Je ne suis plus le champion olympique en titre, mais je ne vais pas rendre ma médaille, a-t-il déclaré, cité par le site de L’équipe. Le meilleur a gagné aujourd’hui. On parlait des vieux hier. Ce sont les jeunes qui ont fait la différence aujourd’hui. Matthias Mayer a fait fort aux trois entraînements. On voyait qu’il était à l’aise sur cette piste. On attendait plus Bode et Svindal et ils doivent se mordre les doigts. C’est une demi-surprise, on va dire. Moi, j’ai fait mieux que me défendre car j’étais en tête sur les deux premiers intermédiaires. Mais les conditions ont dû changer sur la fin.». Beat Feuz (13e) a, lui, livre une course propre malgré un manque cruel de compétition et d'entrainements «Si c’était une Coupe du Monde, je serais satisfait, mais aux Jeux, seules les médailles comptent. Du coup, ça me fait quand même mal. Je me dis que si j’avais pu me préparer comme il faut je n’aurais peut-être pas concédé 1’’20. Mais ça ne sert à rien de regretter…». Classé au 14e rang juste derrière le Bernois, Didier Défago n'est pas parvenu à défendre sont titre de Vancouver, il ne tient pas le choc dans la partie technique du parcours «Sur la partie finale, la neige a dû changer, tout le monde s’est ramassé… Il faut maintenant passer sur ça et se concentrer sur le super-G du week-end.». La plus grosse déception vient de Patrick Küng (15e), qui n'est pas parvenu à tenir les grandes courbes du tracé.



Matthias Mayer au panthéon du sport !