En mars 2017, Bern devra se prononcer sur la candidature
retenue pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2026. Trois
candidatures sont proposées. Aux Grisons, la candidature baptisée « Olympische
Winterspiele 2026 Graubünden und Partner » fait suite à une autre candidature
refusée dans les Urnes. Les citoyens des Grisons doivent votés le 12 février
prochain pour l’attribution d’un crédit de 25 millions à la candidature. Coté
Romand, les Cantons de Vaud et Valais soutiennent une candidature avec Sion en
tant que villes hôtes, baptisés « The Swiss Made Winter Games 2026 ».
La Suisse Alémanique propose également une candidature
née de la fusion de deux projets proposés à l’origine par Bernois Kurt Iseli et
Fränk Hofer nommé « Switzerland 2026 » et « Games for our future ». C’est en
mars 2017 que Swiss Olympic décidera de la candidature retenue pour être
présentée devant le Parlement du Sport qui rendra une décision définitive le 11
avril.
Mais avant et surtout après la sélection, la population
Suisse doit être convaincue de la viabilité de la candidature. Quelques soit le
dossier retenu, les couts sur le long terme devront est marginaux au regard des
bénéfices qui peuvent découlés de l’organisation des épreuves Olympiques. La
candidature Grisonne est d’ailleurs suspendue au vote des citoyens le 12
février prochain. Et l’échec de la dernière candidature est encore dans toutes
les mémoires, notamment en raison des couts qu’elle aurait générées. Pour espérer
décrocher l’organisation des Jeux Olympiques auprès de Swiss Olympic puis du
CIO, c’est avant tout les citoyens qu’ils faut convaincre non de la région
concernée mais du pays dans son entier, c’est notamment cela qui sembla avoir
fait défaut à la première candidature Grisonne l’an dernier, causant son échec.
Car la population a besoin de savoir concrètement pourquoi
elle vote surtout lorsque des sommes importantes sont en jeux. Ces candidatures
sont souvent portées par plusieurs sportives et sportifs notamment Charlotte
Chable et Virginie Faivre pour la candidature Romande dont la mission est d’en
faire la promotion jusqu’à la décision finale. Notre pays possède de nombreuse
infrastructure sportive souvent de très haut niveau et l’attribution des Jeux
Olympiques de Jeunesse 2020 à Lausanne prouve que notre pays peut trouver grâce
aux yeux du CIO pour l’organisation de compétition sportives de grandes
envergures même s’il est convenu que la taille de ces jeux est moindre au
regard des Jeux Olympiques traditionnel.