samedi 10 février 2018

JOJ. On marche sur la tête !

Il y a un peu plus d’un an, Lausanne à décrocher l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2020 dont l’organisation est en cours. Mais alors que tout semblait se déroulé sous les meilleurs ospices, le conseil communal de Morges à refusé que la communes accueil les compétitions de curling pour des questions de coût. Dommage, mais pas fatal pour la région lausannoise qui bénéficie des structures sportives de remplacement d’importance.

Là ou la décision risque d’avoir des conséquences bien plus importante, c’est du coté du Jura et plus précisément à La Vallée. La station Jurassienne des Combiers doit accueillir les compétitions de ski de fond mais souhaite également développer ses activités sportives, presque inexistante dans la région.  Pour cela, le dossier présenté comporte non seulement des installations pour le ski de fond, mais également des tremplins de saut à ski allant de 10 à 50 mètres, adaptés au plus jeune ainsi qu’au enfants permettant des entraînements en hiver comme en été grâce à un enneigement mécanisés comme le révèle 24heures sur son site internet. 

Une installation importante mais qui s’inscrit dans le développement du sport de haut niveau en Romandie. En en effet, les cantons romands manquent d’installation de sports d’hiver d’importance international permettant à la jeunesse de s’entrainer et au jeune de découvrir ce sport tout comme d’autres tel que le skicross.

Mais voilà que le rêve de voir la région de La Vallée développer ses installations sportives c’est brisé.  La faute comme souvent au ONG Pro Natura qui se dit devant la presse favorable au JOJ, mais également au Canton et la Commission cantonale pour la protection de la nature et la Commission fédérale du paysage ont émis des réserves sur le dossier présenté face à l’impact sur le paysage, forçant les organisateurs à revoir leur copie.  

On croit rêver. Alors que le CIO qui soutient le projet tout comme Swiss Ski qui y voit un futur centre d’entrainement, le CIO exige des Jeux durables et des installations rentables sur la durée, d’un autres certaines organisations plus ou moins bien intentionnées reprochent la durabilité du projet présentés. Pire, le manque d’installations de ce type en Suisse romande risque de voir partir les compétitions de saut en France voisines, une aberration.  L’impact sur le paysages des tremplins d'un maximum de 50 mètres et qui ne dépasse que de peu de la cime des arbres n’est qu’un moindre mal au regard du retour sur investissement pour la région et le canton.


Il est dommage de constater que l’or de l’organisation de tout événements sportifs d’importance international, des opposant, dont l’intérêt est parfois discutable s’y oppose fermement, parfois souvent par principe ou dans leur propre intérêt. La piste de ski alpin prévue au Diablerets est à n’en pas douté dans leur viseur et là aussi, certains ne voie pas plus loin que les quelques sapins qui devront disparaître sans penser au long terme. L’organisation d'événements sportifs d’importance international est nécessairement à ce prix.