dimanche 18 décembre 2016

La Suisse en route vers 2026 ?!

En mars 2017, Bern devra se prononcer sur la candidature retenue pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2026. Trois candidatures sont proposées. Aux Grisons, la candidature baptisée « Olympische Winterspiele 2026 Graubünden und Partner » fait suite à une autre candidature refusée dans les Urnes. Les citoyens des Grisons doivent votés le 12 février prochain pour l’attribution d’un crédit de 25 millions à la candidature. Coté Romand, les Cantons de Vaud et Valais soutiennent une candidature avec Sion en tant que villes hôtes, baptisés « The Swiss Made Winter Games 2026 ».

La Suisse Alémanique propose également une candidature née de la fusion de deux projets proposés à l’origine par Bernois Kurt Iseli et Fränk Hofer nommé « Switzerland 2026 » et « Games for our future ». C’est en mars 2017 que Swiss Olympic décidera de la candidature retenue pour être présentée devant le Parlement du Sport qui rendra une décision définitive le 11 avril.

Mais avant et surtout après la sélection, la population Suisse doit être convaincue de la viabilité de la candidature. Quelques soit le dossier retenu, les couts sur le long terme devront est marginaux au regard des bénéfices qui peuvent découlés de l’organisation des épreuves Olympiques. La candidature Grisonne est d’ailleurs suspendue au vote des citoyens le 12 février prochain. Et l’échec de la dernière candidature est encore dans toutes les mémoires, notamment en raison des couts qu’elle aurait générées. Pour espérer décrocher l’organisation des Jeux Olympiques auprès de Swiss Olympic puis du CIO, c’est avant tout les citoyens qu’ils faut convaincre non de la région concernée mais du pays dans son entier, c’est notamment cela qui sembla avoir fait défaut à la première candidature Grisonne l’an dernier, causant son échec.


Car la population a besoin de savoir concrètement pourquoi elle vote surtout lorsque des sommes importantes sont en jeux. Ces candidatures sont souvent portées par plusieurs sportives et sportifs notamment Charlotte Chable et Virginie Faivre pour la candidature Romande dont la mission est d’en faire la promotion jusqu’à la décision finale. Notre pays possède de nombreuse infrastructure sportive souvent de très haut niveau et l’attribution des Jeux Olympiques de Jeunesse 2020 à Lausanne prouve que notre pays peut trouver grâce aux yeux du CIO pour l’organisation de compétition sportives de grandes envergures même s’il est convenu que la taille de ces jeux est moindre au regard des Jeux Olympiques traditionnel.