jeudi 8 octobre 2015

Le Pays-d'Enhaut grand oublié de Lausanne 2020 ?

En 2020 Lausanne et les Alpes Vaudoise accueillerons les jeux Olympiques de la Jeunesse. Un grand évènement pour le canton et pour la région en général que ces joutes dynamiseront. Une aubaine pour les Alpes Vaudoise qui cherche à évoluer et grandir ensemble avec en ligne de mire le projet Alpes 2020.

Cependant, si l’on ne peut que se réjouir du déroulement d’une telle manifestation, quelques bémols viennent ternir ce tableau idyllique. Si les stations Vaudoise de Leysin, Des Diablerets et Villars accueilleront bien des compétitions de sport d’hiver et organise régulièrement des courses de ski alpin sur leur piste, Château-d’Oex n’accueillera aucune compétition lié au projet Lausanne 2020 et n’organise par ailleurs aucune compétition de ski sur son domaine.  Une situation étrange qui prétérite toute une région pourtant parfaitement adaptée aux compétitions de sport d’hiver grâce à un domaine skiable important et des remontées mécaniques modernes. Une situation relevée sur un groupe Facebook dénommé Groupe desoutien aux remontée Mécaniques à Château-d’Oex.

Par ailleurs, l’on peut noter le choix ubuesque d’organiser les compétitions de ski de biathlon sur sol Français alors que les stations de La Lécherette ou des Mosses aurait parfaitement fait l’affaire et aurait permis de répondre au manque d’installation de ce genre sur sol helvétique. D’autant plus que cela permettrait de dynamiser la région durant l’hiver en offrant une prestation supplémentaire non négligeable.

Nos décideurs politiques ont donc décidé de faire participer nos voisins Français à un projet qui se voulait tout d’abord Vaudois mais aussi helvétiques. Car oui, qu’il soit de Jeunesse ou élite, les Jeux Olympiques dynamisent le pays dans lesquelles ils sont organiser et permette ou doivent permettre à la région qui les accueilles d’évoluer et de s’installer dans la durée sur la scène économique.  Mais il semble que cette aspect échappe à nos décideurs et semble peux émouvoir le public et les médias. 

L'organisation des Jeux de 2020 à soudains un gout amer