Si l’on avait dit à Lara Gut-Behrami qu’elle rentrerait de
ses mondiaux avec trois médailles, sûr que la Tessinoise n’y aurait pas cru. Pourtant,
la skieuse de Comano est championne du monde Super-G et de Géant et médaillé de
bronze en descente.
Si elle était attendue en Super-G, cette médaille n’a pas
semblé ravir la skieuse de 29 ans de prime abord. La skieuse de Comano cherche
l’excellence à chaque course. Gagné n’est pas une finalité, seul la qualité du
ski produit compte. Course après course, La Tessinoise veut donner le meilleur
d’elle-même et ne se pardonnera pas de ne pas donner le meilleur sur les skis.
Exigeante avec elle-même, on dirait perfectionniste.
une approche auquel le public et les médias ne sont pas
habitués. Dans un monde hyper connecté sur les réseaux sociaux, Lara Gut-Behrami
vit une vie loin du battement médiatique et prend chaque défi comme il vient en
faisant abstraction de la pression mise sur ces épaules.
Une réaction qui tranche avec celle démontrée lors du Géant.
bien plus démonstrative, sa réaction à étonner. Parce que cette médaille, La Tessinoise
en rêvait depuis longtemps. Si le Super-G c’est imposé à elle grâce à son style
instinctif, le Géant est la base du ski, si cette discipline qui lui à posé
tant de problème fonctionne le reste suivra, mais pas seulement. Petite, Lara
Gut-Behrami avait une idole Sonja Nef dont elle possédait un poster dans sa
chambre. Championne du monde de Géant à St. Anton en 2001. Ce titre en Géant
constitue ainsi un rêve accompli pour la Tessinoise qui à toujours rêver d’une
médaille en Géant.
La saison se termine, et 11 courses sont encore au calendrier,
et 8 seront encore disputés par la Tessinoise si l’ont exclu les slaloms. Globe
du Super-G ou du général, Lara Gut-Behrami pourrait finir sa saison déjà bien
remplie en beauté mais elle n’en a que faire. Course après course, elle
continue d’imposer sa marque et sa vision de la compétition. Discipline qui lui
va si bien, le Super-G est sa discipline forte. Le globe est assuré, laissant
Corinne Suter à 195 points.
Le gros globe ne constitue par un objectif en soi. Si seul l’excellence
compte, la Tessinoise joue placée. Déjà titrée en 2016, Gut-Behrami livrera ses
manches comme elle sait le faire face à une Petra Vlhova leader à 42 points. Peu
importe. La saison tout comme ses mondiaux sont réussi. Lara Gut-Behrami
prendra du plaisir, pour elle c’est tout ce qui compte.