Elle manquait à son palmarès, cette lacune est
désormais comblée. En s’offrant la descente mythique du Lauberhorn, Aksel Lund
Svindal triomphe sur l’une des rares pistes qui ne l’avait encore jamais vu
monté sur la plus haute marche du podium après sa 3e place en 2014.
Mais avant d’y parvenir, Svindal a dû faire preuve de patience. A commencer par
la météo venue perturbé la compétition et notamment le brouillard qui entraînera une interruption durant plusieurs minutes après le dossard 25, faisant même
croire à une annulation (30 dossard sont nécessaires pour valider une course) et
un raccourcissement de la course amputée de sa partie haute soir 40 secondes.
Malgré des problèmes de visibilité, Svindal à livrer
un véritable récital sur l’une des pistes les plus techniques du circuit, il n’aura
trouvé qu’un seul concurrent à sa mesure, Hannes Reichelt pourtant en avance à tous
les intermédiaires, il concède un écart de 19 centièmes à l’arrivée. Un écart
infime, lorsqu’on sait que l’Autrichien Klaus Kröll a concédé 1’’52 au
vainqueur. Rappelons que Svindal a déjà remporté la descente du combiné alpin
de vendredi.
Chance de podium samedi, Carlo Janka a concédé
1’’79 au vainqueur. Même s’il n’y avait rien à faire face à Svindal, Janka, 8e
à perdu du temps dans la partie de glisse et laisse filer la troisième place
pour seulement 27 centièmes. 11e Beat Feuz qui remettait les skis à
l’occasion de cette descente, 5 mois après une déchirure du tendon d’Achille, signe
une belle performance au vu de son manque entrainement. Cependant, Janka
affirme avoir touché un caillou lors de sa course qui a abîmé ses carres,
perturbant la suite de sa course.
11e, Beat Feuz livre une bonne prestation pour sont retour
@Swiss Ski - Dani Fiori