La descente de Kitzbühel continue de faire
jaser au sein du cirque blanc. Cette fois, c’est Peter Schröcksnadel président
de la puissante fédération Autrichienne de ski qui confie dans une interview à
la presse Autrichienne repris notamment par France 3 info, que le super-combiné
disputé le vendredi serait de trop dans le programme de la station Autrichienne
et fatiguerais les coureurs avant la descente prévue le lendemain.
Organisé à Kitzbühel depuis 2014 sous la forme
d’un Super-G le matin et un slalom l’Après-midi dont on cumule les temps, le
combiné-alpin – son nouveau nom – c’est déroulé vendredi avec un Super-G et un
combiné-alpin soit une manche supplémentaire. Le président de l’OSV préconise
le retour à la formule disputée jusqu’en 2013 soit une manche de descente et de
slalom qui ont valeur de combiné simple. Une formule qui avantagerais cependant
les descendeurs.
L’explication à l’étrange décision de la FIS
est à chercher dans un coup de fil. Comme le révèle le matin aujourd’hui, l’Autriche
exerce habituellement une pression importante sur la FIS lorsqu’il s’agit de
prendre des décisions. Cette fois, un simple coup de téléphone aurait suffi à faire
basculer la manche de descente. Après la chute d’Aksel Lund Svindal parti avec
le dossard 19, le président de l’OSV à décrocher son téléphone pour demander à
Markus Wenger responsables des courses masculines de la FIS de mettre un terme
à l’épreuve alors que les 30 coureurs nécessaires pour valider la course ne c’était
pas encore élancer. Aucun Autrichien n’était parmi le top 5. De fait, la course
a été stoppé après le dossard 30 porté par l’Autrichien Vincent Kriechmayr
arrivé 7e. Un comportement
discutable et difficile à accepter pour les autres nations du ski alpin.