En Juin dernier, le CIO a attribué les droits de diffusion
des Jeux Olympiques de 2018 à 2024 au groupe Américain Discovery
Communications, propriétaire de la chaîne Européenne Eurosport. Désormais, c’est
donc le groupe Américain qui gère la diffusion des Jeux sur toutes les
plateformes gratuites et payantes, internet et téléphonie mobile et ce dans les
langues de 50 pays sauf la Russie pour un montant estimé à 1,3 milliards d’euros,
un total de 700 millions de personne pourront suivre les JO sur les différentes
plateformes d’Eurosport.
Cette décision, irrévocable, contraint donc les chaines des
pays de diffusion à négocier des droits avec la chaîne US en lieu et place du
CIO. Une décision qui concerne également la SRR maison mère de la RTS. Interrogé
par l‘ats, Massimo Lorenzi chef des sports de la RTS, se dit confiant quant aux
négociations pour la diffusion en Suisse. La Suisse présente en effet des
particularités spécifiques notamment due à la présence de trois langues
nationales qui oblige les chaines du groupe SSR à diffuser des compétitions
dans ces trois langues et présente donc un coût financier supplémentaire qui n’intéresse
pas un groupe privé, désireux de maximisé sont bénéfice.
Un renoncement au Jeux Olympiques n’est pas envisagé
actuellement et les négociations sont en cours. Cependant, une folie des
grandeurs n’est pas envisagée et la RTS a déjà renoncé à d’autres événements
jugé trop chère telle que la Formule 1 ou la coupe du monde de football en
Corée du Sud en 2002.
Les Jeux Olympiques ont toujours un impact fort auprès du
public et à voir les résultats positifs de la diffusion des Jeux de Sotchi sur
le public Suisse, les négociations ont de bonne chance d’aboutir, malgré un budget
global à tenir que la RTS ne peut dépasser.