Lara Gut a tenu. Tenu face à la pression, tenue face à la
piste de Lenzerheide baignée de soleil, tenu face à sa rivales et amie
Autrichienne qui la menaçait. Pour s'adjuger, enfin, après 6 mois de courses,
de stress et d'effort intense, le globe de cristal du Super-G. le commande du
classement de la discipline, elle les a pris dès le premier Super-G de la
saison à Beaver Creek, pour ne plus les lâchés, même la 19e place de Cortina
n'y fera rien. Rien, personne ne pourra de quelques manières que se soit venir inquiéter
la Tessinoise,
pas même Anna Fenninger, sa dauphine n'y parviendra. Cette discipline qui lui sied
à merveille, intuitive, lui permettant de tailler ses courbes et de faire
parler sa science de la vitesse pour rendre en copie parfaite. 26 ans, c'est
les années écoulées depuis que Michela Figini en 1988 alors que Lara n'était
pas née, une autre Tessinoise à décrocher le dernier globe de cristal du
Super-G, ces années qu'il aura fallu attendre pour retrouver une nouvelle
skieuse aussi polyvalente, sûr que dans un coin de sa petite tête blonde, elle
y a pensé. Ces skieuses si rare, et capable de gagner dans toutes les
disciplines. Lara Gut est l'une d'elle, polyvalente avec le caractère qui fait
les grandes championnes du sport moderne. Lara atteint, enfin, le cap
symbolique des 10 victoires en coupe du monde, elle en compte désormais 7 pour
cette seul saison. Cette dernière victoire, au combien précieuse et méritée,
porte aux lèvres de Lara un gout de nostalgie, quand petite au coté d'Anna
Fenninger, Lara remportait le classement de la coupe d'Europe, aujourd'hui, elles
sont encore ensemble, amie, mais les places on changé, l'amitié, elle, est
restée la même. Tout comme Tina Maze, il y a 1 an, au même endroit, Lara Gut
touchait d'une main, le globe de son amie Slovène. Pour connaitre, elle ne le savait
alors pas encore, elle aussi le même sentiment grisant, une année plus tard,
cette fois dans ses propres mains.
Mais le destin est venu donner un petit coup de main à Lara, en la personne de sont propre frère. Ian, 2e ouvreurs du Super-G féminin. Un geste symbolique, mais au combien précieux. Finalement, seul Pauli Gut, entraineur mais avant tout Père de Lara, pour y trouver quelques choses à ce duo hautement improbable "C'est bien sûr génial, mais j'étais nerveux 2x!" affirmait-il. Finalement, nous retiendront de cette journée inoubliable, cette phrase prononcée par Lara Gut elle-même au sujet du globe du général remporté par son amie Anna Fenninger: On ne gagne pas le général par chance, mais on peut le perdre par malchance et cette année, Maria en a été l’illustration.
Une phtos qui vaux mille mots !
C'était il y a 1 an seulement ! Crédit: KEYSTONE