Comme de nombreux média l’ont annoncé, Mélanie Meillard à
été contrainte de mettre un terme à sa saison avant même que celle-ci ait
commencé en raison d’un problème avec son genou gauche celui là même qui avait
été blessée lors d’une chute aux Jeux Olympiques en févier 2018 puis opérée
avec succès.
Après une opération réalisée avec succès, Mélanie Meillard
à, comme de coutume lors de de ce type de blessure, observé une longue pause et
une rééducation qui ont montré de bons résultats. La skieuse d’Hémérence se
réjouis alors de remonter enfin sur les skis et de prendre part à la nouvelle
saison qui approche. Il n’en sera rien. Vendredi dernier, un IRM de contrôle est
programmé afin de vérifier l’état de son genou gauche. Questionné par le
quotidien Valaisan « le Nouvelliste » le docteur Alain Sandoz apporte
des précisions quand au diagnostic de l’IRM pratiqué sur Mélanie.
Le spécialiste précise que si l’examen pratiqué montre une
guérison complète de la fracture du plateau tibial externe, du point d’angle
postéro-externe, du ligament latéral externe, de la greffe d’augmentation
externe ainsi que de la suture du ménisque externe, il montre toutefois une
involution partielle de la greffe du ligament croisé antérieur, le genou gauche
montre un excellent tenue dans le plan frontal, mais pas dans le plan antéro-postérieur,
poursuit le spécialiste, dès lors, il serait trop risqué de lui faire reprendre
la compétition.
La complexité de la blessure de Mélanie Meillard à poussé
le spécialiste à pratiquer une allogreffe qui consiste à prélever un ligament
sur une personne externe, en général une personne décédée, et à utiliser ce
greffon pour réparer le ligament endommagé. Un choix qui évitait à la jeune skieuse
de subir une lésion supplémentaire.
Le 9 octobre prochaine, Mélanie Meillard sera à
nouveau opérée afin de remédier à ce ligament croisé antérieur endommagé. Cette
fois, c’est la technique de l’autogreffe qui sera utilisée. Cette fois, c’est
un tendon prélevé sur le corp de Mélaine qui sera greffé sur son genou. Une technique
tout aussi maîtriser mais qui présente aussi des risques de rejets. Gageons que
cette fois, la skieuse d’Hémérence puisse poursuivre une rééducation et un
retour serein sur les skis